La migration des profils qualifiables en IT à l’étranger a commencé à s’inquiéter les entreprises marocaines. En effet, cette situation fait comprendre que notre pays malheureusement ne valorise pas ses ressources humaines que ce soit par insuffisance d’emplois, ou par manque de valorisation et motivation des profils. Du coup, ceci, les laissent automatiquement à saisir des opportunités dans les pays développés qui reconnaissent bien clairement la valeur ajoutés de ses ressources humaines. Alors, à travers cet article, nous allons évoquer cette thématique plus ou moins sérieuse, en se basant sur des statistiques atteintes par des études précédentes sur ce propos.
D’après les résultats de l’enquête effectuée par la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI) en avril 2018, presque 600 ingénieurs informaticiens quittent le Maroc chaque année. 50 ingénieurs chaque mois, décident de poursuivre leur carrière à l’international et d’en évoluer pour plus d’expérience, plus de reconnaissance et gratitude.
Cependant, les entreprises multinationales au Maroc ne cessent d’exprimer leur besoin en compétences informatique et digitales. D’ailleurs, 3 entreprises internationales viennent tous les 15 jours pour recruter une dizaine d’ingénieurs marocains. Donc, ce peut engendrer des conséquences graves à notre pays qui souhaite toujours développer de grands projets digitaux.
La France, première destination des profils marocains :
Parmi les premières destinations choisies par les profils, la France demeure comme toujours le premier choix. C’est pour cela, que l’APEBI a pensé de contacter l’ambassade de France au Maroc afin de sensibiliser les ingénieurs à ce problème. Et, surtout, aux pratiques de certains recruteurs. Par contre, cette problématique de fuite de cerveaux d’informatique, n’est pas seulement la nôtre. En fait, même la France et la Chine et d’autre pays font face à ce problème. D’ailleurs les profils français partent aux états unis, les profils chinois partent vers le canada.
Bref, le Maroc ne peut pas empêcher les profils souhaitant développer leur carrières à l’étranger de partir. Par contre, il est conscient à quel point il est important de renforcer l’offre de formation afin de pouvoir répondre à la demande du marché intérieur et extérieur. Et donc, ceci définit les axes majeurs du plan d’action que le Maroc doit mettre en place pour un avenir meilleur.